Art contemporain et modernité l’ironie comme moteur
Dans l’art contemporain et l’art moderne une des dimensions essentielles est la part critique et en particulier le caractère ironique de l’analyse adoptée par de très nombreux artistes. L’ironie est dans l’art tout aussi bien une critique sociale et des conventions qu’une mise en cause de l’art lui-même.
Dada
ou la négation des valeurs, des conventions, y compris dans l’art. Nihilisme, bouffonnerie et création débridée sont à l’œuvre. Ce sont les origines de l’art moderne et contemporain.
Dada apparaît pour la première fois dans l’unique numéro de la revue Cabaret Voltaire publiée en mai 1916. Il est à l’origine de l’art moderne et contemporain. Le Dadaïsme introduit dans l’art sa propre mise en cause en invitant à revoir les catégories esthétiques et le sens même du beau.


Marcel Duchamp, le maître de l’ironie et la sortie de « l’art rétinien »


Les successeurs de Duchamp et les prémices du Pop-Art :
Robert Rauschenberg | Mass media, consumérisme, et “combine-paintings”.
Grand admirateur de Marcel Duchamp et en réaction à l’expressionnisme abstrait, Rauschenberg commence dans les années 1950 à assembler des objets hétéroclites, supprime le fond et va jusqu’à utiliser la photographie, la lithographie, etc. en général dans une intention ironique mais aussi critique de la culture consumériste.

Jasper Jones | Détournement des icônes et des images de la culture populaire


Le Pop-Art : Andy Warhol, itération, reproduction et distance ironique

Claes Oldenburg ou les objets populaires manufacturées portés à l’échelle de la dérision


Roy Lichtenstein ou l’impression XXL et le signifié réduit au « dot »
Le pop-art n’est « pas une peinture américaine, mais une peinture industrielle ». Roy Lichtenstein.

Les enfants plus ou moins lointains du pop-art et l’ironie
Maurizio Cattelan ,
provocation et auto-dérision, mais également artiste à la retraite puisque depuis sa rétrospective au Guggenheim de New York en 2011, il a déclaré ne plus avoir rien à dire. Une attitude qui est digne des Dadaïstes.


Wim Delvoye du tatouage à la production du cloaque


la Chine, dada et les réalistes cyniques: un fou rire sarcastique inquiétant et dérisoire
Yue Minjun

Wang Guangyi et le « Political Pop Art » où les codes de la culture occidentale sont passés à la sauce Campbells façon réalisme socialiste

A lire aussi : – Fondation Louis Vuitton: Bentu. – Florian & Michael Quistrebert au Palais de Tokyo.
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Sally Mann expose au musée du Jeu de Paume depuis le 18 juin 2019. Il s’agit là de la plus grande rétrospective consacrée à la photographe américaine en France. L’exposition a pour centre d’intérêt la relation de Sally Mann au Sud des États des Unis. Le grand mérite de cette focalisation est de pointer le cœur de l’oeuvre de Sally Mann.
Cindy Sherman, la représentante la plus fameuse de la Picture Generation avec Richard Prince, a fondé tout son travail sur le travestissement et les simulacres, en portant des masques parodiques elle tente de montrer ce qui se cache derrière eux.
Rinus Van de Velde est un jeune artiste belge qui pratique une peinture autobiographique fictionnelle sous la forme d’une écriture figurative aussi étourdissante qu’un rêve éveillé effréné. Avec la série « The Villagers » Rinus Van de Velde expérimente la couleur dans une ambiance sarcastique de roman photo.
Jeremy Liron est un jeune artiste peintre français qui construit à partir de paysages urbains soumis à la lumière abrupte du sud de la France une élégie picturale.
Shiharu Shiota est une artiste japonaise qui tisse les fils de la mémoire et de l’intersubjectivité, elle remplit les lieux des fragiles traces laissé sur le temps.