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Marion Bataillard, j’aime à la galerie Henri Chartier

Marion Bataillard a carte blanche à la galerie Henri Chartier, en tant que commissaire d’exposition elle regroupe sous le titre "J'aime" , façon réseau sociaux et d'affinités, des peintres figuratifs qui oscillent entre néo-réalisme, post Pop Art et désir tenace de peindre des figures ou des signes.

Marion Bataillard, j’aime à la galerie Henri Chartier

Marion Bataillard, la peinture que j’aime

« J’aime », carte blanche à Marion Bataillard.

Une exposition collective qui, au moins, n’avance pas un prétexte de circonstance pour réunir des œuvres parfois disparates : »J’aime », les peintres donc que Marion Bataillard aime. C’est une raison suffisante pour agréger des talents.

Premier trait commun qui saute aisément aux yeux, la figuration, ces peintres sont figuratifs. Peut-être, d’ailleurs, devrait-on cesser de dire figuration et plutôt parler des signes du langage pictural.

Les figures, ou autrement dit selon l’acception académique, des formes imitant, stylisant des référents réels, abordés du point de vue de l’exercice de la Peinture, c’est à dire en deux dimensions, de manière narrative, synthétiquement ou analytiquement, dans la perception ou la distance, surréalistes, réalistes, etc.

Mais ces sujets de la peinture, qui n’appartiennent qu’à sa culture : les odalisques, les paysages et ces étranges objets de nature morte, se sont vidés d’une grande partie de leur substance. Il ne reste d’eux que des signes culturels de la Peinture qui peuplent, envahissent parfois, la « nouvelle » peinture figurative.

Gerhard Richter a, dès les prémices de sa carrière, quitté ces objets figuratifs pour se concentrer sur la représentation elle-même selon les spécificités du médium, en se positionnant sur le fil du rasoir, entre la surface picturale et l’espace de représentation. Il le fait sans ironie, avec sérieux, obstination, méthode, en ne se souciant d’aucune des catégories de la Peinture. Gerhard Richter les embrasse toutes comme des moyens de mettre en évidence cette surface picturale qui, inévitablement, tend à représenter.